Un peu de sagesse dans ce monde de brutes
Pour commencer, je ne saurai que trop vous recommander la lecture du billet de Cybione "les 3 tamis de Socrate". Un pur concentré de sagesse et de bon sens.
Autre enseignement que nous devrions tous lire et dont nous devrions nous inspirer, qui rejoint un peu le précepte précédent, l'enseignement d'Ana, mère de Merlin, le fameux enchanteur, extrait du magnifique ouvrage Merlin.
"Avant de parler, considère premièrement ce que tu dis ; deuxièmement pourquoi tu le dis ; troisièmenet, à qui tu le dis ; quatrièmement, de qui tu le dis ; cinquièmement, ce qui résultera de ce que tu dis ; sixièmement, quel bien proviendra de ce que tu dis ; septièmement, qui écoute ce que tu dis. Mets tes paroles sur le bout de ton doigt avant de les dire et tourne-les de ces sept manières avant de les exprimer et alors, aucun mal ne proviendra jamais d'elles".
J'ai eu dernièrement affaire à l'un de mes collègues qui brûlait d'envie, tout en s'exprimant par allusions, de me dire ce qu'"on" lui disait sur le journal dont je m'occupe. Je lui ai cloué le bec une première fois, en lui disant que je ne voulais pas savoir et que, si quelqu'un a quelque chose à dire, qu'il vienne me le dire en face. Et, une seconde fois, ce matin, en portant à sa connaissance ces deux façons de dire la même chose : avant de dire quoi que ce soit, réfléchis bien à la portée que pourraient avoir tes paroles. Un principe que, je l'admets, je ne respecte pas toujours moi-même.