J'ai faim !

Ben oui, c'est la vie. Je trouve quand même que ça m'arrive souvent de dire, ou de penser "J'ai faim". Une personne de ma connaissance me poserait la question "De quoi as-tu faim ?". Outre de nourriture terrestre, je répondrais "De connaissances. D'amour. En donner et en recevoir. De la connaissance. Et de l'amour".

Ceci dit, ces derniers jours, bien qu'ayant pris la décision de m'alléger, j'ai quelques difficultés à y arriver. J'ai du mal à renoncer à mes rondeurs qui, quelque part, me rassurent. Je fais attention à mon alimentation toute la journée et, la nuit, je me réveille, tenaillée par la faim, ou plutôt l'envie de manger. Du salé, du sucré, tout y passe, mais pas en grosse quantité, je ne suis pas boulimique, et je ne me fais pas vomir, sinon, je serais mince, voire maigre.

J'ai cessé de vouloir faire aussi bien que.... La course à l'amaigrissement, c'est fini pour moi. D'autant que le week-end-dernier avec Cybione et son mari et ce week-end, j'en ai bien profité, avec mes amis et chéri, pour nos 28 ans de mariage. Ensuite, la semaine, je ferai davantage attention. Avec une séance de rameur minimum par semaine, je trouve que j'ai déjà moins de ventre. Cybione a un objectif, avec une récompense au bout. Moi, je n'en ai aucun, puisque chéri agit de la même façon avec moi, que je pèse 70 kg ou 85 comme actuellement, il me fait quelques réflexions par ci, par là, mais aucun encouragement concret, alors, à quoi bon ? Sinon pour ne plus être essoufflée au moindre effort. C'est la seule chose qui me motive(rait) à perdre du poids.

Je me suis rendue compte ce week-end que j'aimais vraiment la bonne chère, le bien manger mais aussi le bien boire, se surveiller sans cesse et bouder les plaisirs du palais, ce serait comme me demander de bouder les plaisirs de la bonne chair, tiens. Ce serait insupportable !