Comme une poule en pâte
Je sais bien que la véritable expression est « être comme un coq en pâte », mais je suis une femme, pas vrai ? Si tant est qu'on puisse considérer que cette maladie offre des avantages, l'un d'entre eux est que l'on me traite comme une princesse : aucun effort à fournir bien que je sois fatiguée, mais apte tout de même à vaquer à quelques occupations. C'est la plus jeune de mes filles qui accomplit toutes les tâches ménagères et moi je n'ai qu'à la regarder faire. Je dors, je mange - beaucoup, contrairement à ce qu'on m'avait dit - je bois également beaucoup... d'eau ! Je regarde la télé et j'écris. Autre aspect positif, ma maman ne sait pas quoi faire pour alléger cette période qui s'annonce plutôt longue : 6 mois au moins. Aussi m'a-t-elle acheté le netbook sur lequel j'écris ceci. Je peux surfer sur internet, écrire ce mémoire, peut-être en vue d'une publication, et mettre sur pieds le projet qui me trotte dans la tête depuis de nombreuses années.