Comme quoi... les mentalités n'ont pas vraiment évolué

Publié le par Domamido

Dans l'une de ces innombrables dépêches yahoo, entre l'accouchement de Carla Bruni-Sarkozy (dont je me fiche comme de ma première paire de chaussettes) et "ce que vous ignorez sur Joey Starr" (idem), une dépêche affirmant qu'une femme maquillée est davantage prise au sérieux qu'une femme qui ne l'est pas m'a interpellée.

 

 

Cette dépêche est elle-même extraite d'un site africain qui révèle les secrets de séduction des femmes sénégalaises. Cela m'a rappelé le bine-bine que m'a montré mon collègue L., d'origine sénégalaise, dont il ceignait la taille de son ex-épouse, et qui n'attend plus qu'une nouvelle taille à orner.

 

D'où qu'elles viennent, les femmes doivent décidément répondre à des critères qui sont, quand on y réfléchit bien, dictés par la gent masculine. Dans le but de la séduire. Que ce soit dans la sphère privée ou pro, le laisser-aller nous condamne à l'isolement. Il nous faut sans cesse être pimpantes alors que, parfois, on n'a qu'une envie, rester démaquillées, se glisser dans un jogging informe, les pieds dans ses charentaises et comater devant une bonne grosse daube à la télé avec un truc bien gras et/ou bien sucré à manger, histoire de se faire un petit voyage régressif (c'est précisément ce que j'ai décidé de faire, ce soir, tandis que chéri sera parti jouer au billard. Soirée cocooning avec un menu défiant toutes les lois de la diététique). Certes, c'est très agréable de prendre soin de soi, de se bichonner, d'être bien habillée, c'est une forme de respect envers soi-même et les autres. Mais ce qu'il est bon, parfois, de lâcher prise, pour ne pas donner l'impression de vivre sans cesse pour les autres, justement. Tout en restant propres, attention. Un peu de laisser-aller ne signifie pas pour autant ne pas se laver. Au contraire, une bonne douche ou un bon bain contribue pour beaucoup à la détente.

Publié dans Philo de la vie

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