Avez-vous la connectivite* ?
Autrement dit usez-vous voire abusez-vous de tous les modes de communication possibles et imaginables afin d'être constamment relié(e) au monde ? Souffririez-vous d'être dans un lieu où il serait impossible de les utiliser ? Bref, êtes-vous un(e) drogué(e) du téléphone, internet et autres moyens de communication ? Si oui, alors vous souffrez d'un mal du XXIe siècle, qui a débuté dans les années 90 avec l'arrivée d'internet et les fameuses start-up qui fleurissaient et se faisaient des c... en or. A en juger par l'explosion du nombre d'utilisateurs d'internet, auxquels s'ajoutent les détenteurs de téléphones portables (58.1 millions soit 90.4 % de la population alors que ce taux n'était que de 3 % en 1995).
Consulter sa boîte mail constamment, avoir le portable vissé à l'oreille est l'un des symptômes de ce que je qualifierai d'addiction, pourvoyeuse de bonnes mais aussi de mauvaises nouvelles. En effet - et j'admets avoir quelques difficultés à ne pas consulter ma messagerie tous les jours (je suis moins accro au portable, par contre) - il est prouvé que l'on est souvent plus à l'aise pour s'exprimer par l'intermédiaire d'un clavier que verbalement. On se "lâche" davantage, aussi bien dans le bon sens que dans le mauvais d'ailleurs. Et puis, un message écrit, un message sur boîte vocale peuvent se relire, se réécouter à l'envi ou quasiment (les messages vocaux ne restent qu'une semaine en mémoire, généralement).
Ne pas oublier non plus la blogosphère, un monde à elle seule par laquelle j'ai été attirée il y a longtemps (5 ans à peu-près, du temps où je faisais partie de cette catégorie de femmes dites "rondes" - ce que je suis toujours du reste - sur vivelesrondes ; puis sur M6blogs et enfin ici).
Mais jamais, au grand jamais je ne m'inscrirai sur Facebook ou MySpace dont il paraît qu'il est ensuite très difficile de se retirer (je pense que mon pote Filou ne sera pas de cet avis).
Surfer, communiquer, ok, mais surtout savoir raison garder !
* à ne pas confondre avec la maladie systémique appelée collagénose.