Des hauts et des bas (suite)

Publié le par Domamido

Avant toute chose, une pensée pour mon amie Cybione qui se bat pour son emploi. J'espère que l'entretien qu'elle aura, demain, avec ses supérieurs hiérarchiques va se solder par une orientation qui lui permettra de continuer à travailler dans le secteur. Je fais partie des personnes qui considèrent qu'ayant un emploi assuré, elle n'est pas à plaindre. C'est sans doute parce-que le mien est menacé que je dis et pense cela, mais je ne suis pas à sa place et, en effet, passer deux heures par jour sur la route pour aller travailler, et, surtout, conduire de nuit pour un salaire de misère, c'est une situation qui n'est pas du tout enviable.

 

 

Sinon, il y a pas mal de nouveautés dans ma petite existence :

  

- Nous avons été à deux doigts de récupérer Toby-la-terreur, ma fille Audrey ne parvenant plus à juguler les envies d'aller voir ailleurs de son bestiau qui a eu raison de sa laisse et fait quelques dégâts dans le logement. La solution : l'attacher fermement par une chaîne qu'il ne pourra pas mordre.

  

- Notre lave-linge a vécu ses derniers instants. Résultat, il a fallu investir dans une machine neuve, du coup, plus logeable, avec une vitesse d'essorage supérieure. Je devrais l'avoir dans la journée. J'ai hâte, même si cette dépense n'était pas vraiment prévue au budget, mais on peut payer en trois fois, donc, ça passera mieux.

  

- Mon mari, qui vit plutôt mal nos difficultés actuelles, s'accroche à moi comme à une bouée de sauvetage et redouble d'attentions à mon égard. Il se préoccupe de mon emploi du temps (pour des raisons pratiques, puisque nous devons assurer une permanence téléphonique et à l'accueil de notre entreprise), et aussi, de ma tenue vestimentaire. Hier, après être allés choisir notre nouveau lave-linge, direction la boutique de vêtements la plus proche, dans le but de m'acheter des jupes "Je ne veux plus te voir en pantalon" m'a-t-il dit. Donc, après quelques essayages, j'ai opté pour une jupe ample en suédine beige clair et une autre, noire, plutôt moulante (je la porte aujourd'hui). Puisqu'actuellement il fait doux, et que mes bas sont chez une amie qui a trouvé une idée pour pouvoir y fixer un porte-jarretelles, je vais jambes nues, mais dès que mes bas seront aménagés, je pourrai les porter sans risque qu'ils glissent, et ça, ça plaît bien à Chéri avec qui, lundi prochain, je vais marquer nos trente ans de mariage.

 

- Transition toute trouvée. Et paradoxe. Malgré le fait que j'aie laissé complètement tomber mon régime, j'ai maigri. Après être remontée à 81 kg, me voilà à 78 (j'étais redescendue à 76 kg). Et, cette nuit, lors de mes habituelles insomnies, j'ai essayé d'enlever mon alliance à laquelle il manque un brillant et... j'y suis parvenue ! Je vais donc pouvoir la faire réparer. J'ai gardé une alliance, celle de feue ma grand-mère paternelle, ainsi, je ne donne pas l'impression d'être un coeur à prendre.

  

What else ?

  

Ah ! si ! Vendredi et samedi derniers, j'avais invité mon collègue et ami L. à venir m'assister pour les besoins d'un reportage sportif. J'aurais, certes, pu m'en passer, mais j'aime bien le recevoir. Avant, bien entendu, j'avais demandé à mon mari s'il y voyait un inconvénient. Il n'était pas très emballé, mais m'a tout de même autorisé à l'inviter. Nous sommes donc allés voir un spectacle, que je vous recommande s'il passe chez vous : "l'envol du pingouin" par Jean-Jacques Vanier. Etonnant, déroutant, mais follement amusant. Avec son aplomb naturel, L. a interviewé des spectateurs. Moi, comme d'habitude, j'étais pétrifiée à l'idée d'adresser la parole à l'artiste, j'ai fait des photos et basta. Samedi, je me suis un peu enhardie en posant des questions aux supporters sportifs du club de handball local. Je n'avais pas grand mérite, je les connaissais de longue date... Puis, l'oiseau s'est envolé. Je n'ai rien compris. Il a cru bon de repartir chez lui, en demandant à l'arbitre de le déposer, alors que je comptais qu'il reste jusqu'au dimanche après-midi pour que nous sélectionnions ensemble les photos et écrivions l'article. Il ne l'avait pas compris et, surtout, il a senti que mon mari n'appréciait pas plus que cela sa présence à la maison alors qu'en fait, c'est lui qui l'avait invité, un jour où je lui avais demandé d'aller dormir ailleurs. Bref, la prochaine fois que je l'inviterai à la maison, si prochaine fois il y a, je lui préciserai bien pour combien de temps il est invité.

En tous les cas, pour moi, L. fait partie de la famille, il est le jeune frère que je n'ai jamais eu et j'envisage même d'être la marraine de son fils (baptême républicain quoique... depuis qu'un ami très cher m'a expliqué les vraies raisons du baptême républicain, je suis nettement moins emballée...).

  

Enfin. Et ça n'est pas la moindre des nouvelles, samedi, je vais vivre mon premier dîner "de filles". Selon les renseignements, nous serions 22. Et, après un bon repas, toutes en boîte ! Enfin, moi, j'y vais ! Cela fait trop longtemps que je n'y suis pas allée, et j'ai bien l'intention d'en profiter. Seul hic, le lendemain, j'ai un reportage, je sens que je vais déléguer mon mari pour faire la photo de groupe et je récupèrerai les renseignements lundi.

 

Cette fois-ci, ça y est, je crois que c'est fini. Ne reste plus que mes derniers coups de coeur musicaux mais ils feront l'objet d'une prochaine note.

 

 

 

 

 

Publié dans Histoire de causer

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