Coup de blues - le coeur en gris comme un ciel d'hiver

Publié le par Domamido

Civray-sous-la-neige01.JPG

 

La vue de ma chambre, dimanche au soir.

 

A celle-là, je ne m'y attendais pas. Mon mari m'a confié le téléphone de l'entreprise en m'annonçant "Je te le laisse, je débauche". Ce n'est pas tant le fait qu'il ait décidé d'arrêter pour aujourd'hui qui me chiffonne - c'est normal, avec la pression de ces derniers jours, et les problèmes que nous avons eus à l'entreprise (redressement + problèmes informatiques). Non, c'est surtout le fait que nous ne partageons jamais nos loisirs. C'est en partie de ma faute, c'est vrai, car je n'ai pas persévéré dans l'apprentissage du billard, la seule activité dont j'espérais qu'elle pourrait nous réunir. Mais en partie de la sienne, aussi. La seule fois où j'avais commencé à apprendre quelque chose, il a sauté sur le prétexte selon lequel j'étais fatiguée pour m'encourager à aller me reposer, au lieu de m'encourager à perséverer. Et moi, c'est vrai, je n'ai pas protesté ni cherché à prouver quoi que ce soit. En effet, je n'avais qu'une envie : dormir. Seulement après coup, j'ai regretté avoir abandonné, car le sentiment de me sentir "larguée" s'est amplifié d'autant, d'où l'agacement, bien compréhensible, quand le sujet de conversation tombe invariablement sur ce fichu billard, dont j'espérais qu'il devienne mon allié alors qu'il est en train de devenir mon pire ennemi. Pour ne pas dire mon rival. Car force est de constater qu'à part surfer sur internet et regarder la télévision, lire des magazines, je n'ai pas de loisirs qui me passionnent. Pour me consoler, je me dis que nous avons encore le sport en chambre qui nous réunisse. Et même cette activité-là est perturbée par la gêne que commence à occasionner la bandelette TOT qui m'a été posée en décembre 2010, dont il semble que l'un des rebords blesse mon mari (cela reste à prouver, il y a aussi les fils du stérilet qui peuvent provoquer ces blessures). J'ai franchement posé la question à un spécialiste sur un forum. J'attends la réponse.

 

 

Il faut dire aussi que je sens que mes hormones commencent à me titiller. Je tourne en rond, ne sais pas quoi faire de ma carcasse, n'ai pas d'inspiration pour écrire mes articles, ni mettre le site internet et le blog de mon journal à jour. Ah ! Si. L'inspiration, je l'ai, pour m'apitoyer sur moi-même et faire mon Caliméro ici.

 

D'ailleurs, sans me forcer, je sens ma gorge se serrer et les larmes monter aux yeux. Dans ces moments-là, je deviens hypersensible et il se trouve que ma fille cadette (qui fait la navette entre la capitale régionale où elle habite de nouveau, et notre domicile) vient d'évoquer Fily, la petite chatte grise que j'adorais et qui a disparu. Toby, qui n'arrêtait pas d'aboyer, a permis à ma fille de trouver un chat dans notre cave. Il a l'air vieux, en mauvais état, mais Audrey trouve qu'il ressemble justement à Fily, ça n'est pas elle puisqu'il s'agit d'un mâle, mais le seul fait d'y penser me bouleverse.



Et puis ce temps ! Cette neige ! Ce froid ! Désolée, Léo, je n'ai pu me résoudre à porter des bas depuis que la température a chuté considérablement. Et puis une jupe, même très chaude, en cas de chute, ça n'est pas très sécurisant (Ceci dit, je viens de repenser à une jupe étroite mouchetée marron qui pourrait convenir).

 

 

Allez, Domamido, ressaisis-toi ! Demain ça ira mieux, c'est certain, et, tout ce qui te semblait infranchissable, infaisable aujourd'hui, va se dénouer, comme de par magie. C'est toujours comme ça que ça se passe.

 

Ainsi, peut-être, le dilemne qui se pose à moi aujourd'hui, de me rendre ou pas, vendredi, à un rendez-vous presse en capitale régionale va-t-il trouver une solution (l'idéal serait que le rv soit annulé et reporté à une date ultérieure).

 

Tout en écrivant, j'écoute de la musique, les derniers clips que j'ai mis en ligne sur mon blog et, finalement, cette musique arrive à me redonner le sourire et la pêche. Je suis tirée d'affaire je crois. Pour cette fois.

Publié dans J'en pleurerais

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article