Un week-end de folie !

Publié le par Domamido

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J'aimerais retourner 5 jours en arrière pour revivre, à l'identique, le week-end GENIAL que j'ai vécu.



Samedi, tout d'abord, départ de bon matin avec mon ami et collègue L. pour le Salon de l'Agriculture. Nous devions tout d'abord nous rendre, en voiture, jusqu'à un point de RV puis avons pris le car qui nous a emmenés jusqu'à la capitale. Nous n'avons pas vu notre Président, nous n'étions pas dans le même bâtiment que lui, pas grave ! Nous sommes allés sur le stand du Sénégal, patrie de mon collègue, y avons rencontré Mme la ministre de l'Agriculture, une femme charmante, un Monsieur non moins charmant, qui a sympathisé avec L et nous a offert un café et un griot (photo de droite) qui m'a expliqué la signification du nom de mon ami, "Camara" qui signifie "confiance".


J'ai fait également plus ample connaissance (pas autant que je l'aurais voulu, L. ayant fait barrage, après l'avoir pourtant invité à se joindre à nous) de J., (à gauche sur la photo, aux côtés de L. en plein interview de notre chauffeur de car) d'origine béninoise, à la recherche d'un procédé fiable d'extraction et de conservation de jus de fruits, conservation qui s'avère délicate dans un pays chaud comme le Bénin, où les fruits mûrissent et donc pourrissent plus vite "les fruits sont utilisés à seulement 30 % de leurs potentialités, le reste est voué au pourrissement et à la destruction". A présent, il ne me reste plus qu'à attendre que J. me contacte le premier, car j'ai eu le tort de ne pas prendre ses coordonnées alors que lui a les miennes. Il a bien vu et compris le lien qui m'unit à L. qui, un tantinet possessif et jaloux, a fait tout ce qu'il pouvait pour ne pas que J. se joigne à nous. J'espère de tout coeur qu'il fera la démarche de me contacter, et je me garderai bien de le dire à L., parce-que d'une part, ça ne le regarde pas et que, d'autre part, la démarche de J. me semble intéressante et que je suis prête à l'aider à la concrétiser.


Très généralement, je pourrais sans conteste affirmer que les Africains - ceux que je connais et que j'ai rencontrés jusqu'ici en tous cas, en majorité des "intellectuels" - ont une façon de s'exprimer particulière. D'aucuns pourraient considérer cette facilité d'élocution à du baratin ou du verbiage, mais j'y ai décelé quelque chose de beaucoup plus profond, une façon de considérer leurs interlocuteurs sur un pied d'égalité. Une philosophie de la vie particulière aussi, basée sur l'entraide, le pardon et la tolérance. Pour eux, le hasard n'existe pas, les rencontres se font parce-que c'est le destin, ce qui a été le cas pour L. et pour J.


Nous avons également fait la connaissance d'éleveurs de vaches parthenaises, espèce régionale s'il en est, et d'un couple de tripiers qui nous a expliqué la provenance des abats et donné quelques recettes pour les accomoder. Sans oublier le stand régional, où nous avons dégusté un cocktail summit, à base de Cognac et de gingembre, délicieux ! En revanche, je ne suis pas passée au stand de l'AFPSSA comme prévu, ni sur celui des vétérinaires. Ce sera pour 2011, avec cette fois-ci, ma petite famille.


Un seul regret, je n'avais que 20 euros en poche pour toute la journée, il a donc fallu faire des choix, et je n'ai pas pu acheter les fruits secs (melon, papaye, ananas, banane) qui me faisaient de l'oeil dans les étals des produits exotiques, nous avons déjeuné d'une salade de crudités à deux le midi, heureusement, le soir, nous avons pu dîner copieusement pour 11. 60 euros.


Dimanche, pour la Fête des grand-mères, visite de ma petite famille. Je dormais du sommeil du juste quand mon mari m'a réveillée en douceur pour m'annoncer sa venue. Une journée qui commençait bien ! Déjeuner à la bonne franquette, avec en entrée du pâté maison et un millefeuille en dessert. J'ai continué à "faire du lard", en m'endormant, après le départ de mes enfants, devant "Le cinquième élément". Puis le soir, après dîner, petit chocolat chaud, et de nouveau dans les bras de Morphée.


Un week-end que je ne suis pas prête d'oublier !

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D
<br /> Quand je disais que le hasard n'existe pas... tout-à-l'heure, j'essaie de joindre L. pour savoir s'il passe rechercher sa voiture et je tombe sur... J. chez qui L. a oublié son portable. S'ensuit<br /> une (petite) conversation et, du coup, j'ai pu avoir les coordonnées de J.<br /> <br /> A présent, je n'attends plus que L. me contacte, il est très perturbé par le décès de son frère au pays, dont il a donné le prénom à son fils. J. l'a très bien ressenti et je l'ai senti aussi très<br /> empathique envers L. qui pourtant est très réservé envers J.<br /> <br /> Oui, je sais, on peut s'y perdre avec toutes ces initiales, mais c'est pour dire qu'il n'y a pas de hasard, c'est le destin, qui veut que des rencontres se créent.<br /> <br /> S'il n'y avait pas eu un grand tournoi sportif dans ma ville, je n'aurais jamais rencontré L., nous n'aurions jamais travaillé ensemble et encore moins devenus les amis que nous sommes aujourd'hui.<br /> Et pas plus tard qu'hier, j'ai pu goûter à l'hospitalité bienveillante de L.<br /> <br /> <br />
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