Des nouvelles très fraîches

Publié le par Domamido

 

En ce dimanche d’hiver, annonciateur de neige, me voilà en train de composer une note tandis que mon chéri est à côté de moi, en train de jouer au jeu d’énigmes que nos amis et moi-même lui avons offert pour son anniversaire. Enfin, même si nous ne nous adonnons pas à la même activité, il a délaissé, le temps d’un après-midi, ce fichu billard, en live ou en ligne, pour rester avec moi.  

 

Je me félicite donc d’avoir eu cette idée. J’espère que ça ne sera pas en vertu de la fameuse formule, tout nouveau, tout beau. En plus, il me fait envie, ce jeu, auquel il semble qu’on puisse y jouer à plusieurs et, puisque je suis dotée d’un bon esprit de déduction, j’ai plus de chances de savoir résoudre les énigmes que j’en ai à calculer la trajectoire d’une boule de billard, activité à laquelle je renonce d’y comprendre quoi que ce soit.  

 

Hier soir, donc, nous avons fêté l’anniversaire de mon mari ainsi que celui d‘une amie, née le même jour, mais pas la même année. J’ai eu beaucoup de plaisir à venir aider celle-ci à préparer les toasts pour l’apéro et, nous avons passé une excellente soirée, il y avait même mes neveu, nièce et petites-filles. A un moment donné, j‘ai failli m’énerver car mon mari, Cybione et le sien commençaient à parler de leurs parties de billard de la veille. Pour ne pas gâcher la soirée, j‘ai branché mes oreilles sur la conversation des voisins, et mon agacement a vite pris fin. 

 

Après une bonne nuit de repos, je me suis contrainte à quelques menus travaux de couture, ce qui n’est pas mon activité favorite, mais il le fallait. Si mon amie a réussi le miracle de redonner vie à mes bas, j’ai tout de même dû les rafistoler, car les attaches de derrière, trop courtes, commençaient déjà à donner des signes de faiblesse. J’ai également remis les petits rubans qui s’étaient échappés des jarretelles et repris au dos deux soutien-gorge que j’adore et qui étaient détendus. Ensuite, j’ai repassé mes bas à la pattemouille pour neutraliser un peu le côté irritant des bandes autocollantes de mes bas autofixants qui provoquent encore de vilaines bouffioles sur mes cuisses et qui, du coup, m’empêchent de porter des bas pendant plusieurs jours, le temps que les cloques sèchent. Peu ragoûtant, n’est-ce pas ? Tout le contraire de l’effet escompté.  

 

Côté pro, une bonne et une mauvaise nouvelle. Notre entreprise a réussi à sortir la tête de l’eau et un plan de redressement est envisagé à court terme. Très mauvaise nouvelle, en revanche, nous avons perdu trois fichiers clients, que nous pensions avoir sauvegardés, mais en fait, nous ne sauvegardions qu’un alias et, lors d’un transfert de données d’un disque dûr à un autre, toutes les données se sont évaporées sans espoir de les retrouver, notre informaticien, pourtant compétent, n’a rien pu faire. Plusieurs fois, j’ai dit à mon mari d’imprimer les fichiers sur papier, il n’a jamais voulu le faire, résultat, maintenant, si l’entreprise qui gère le routage de notre journal n’a pas gardé le fichier en mémoire, nous n’avons plus les noms de nos abonnés, ni les dates d’échéance de leur abonnement. Ne reste plus qu’à prier pour qu’il reste une sauvegarde relativement récente de notre fichier client, qu’il sera encore possible de mettre à jour.  

 

Finalement, ouf ! On a réussi à récuperer au moins les adresses des abonnés et les dates d'échéances d'il y a deux semaines, on a aussi un ancien fichier avec la formule magique pour gérer les abonnements. Ne reste plus qu'à ressaisir toutes les adresses des abonnés d'un autre journal que nous imprimons, soit plus de mille individus.

Publié dans Histoire de causer

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